Ce sacrement est pour les vivants.
L’Église propose ce sacrement aux personnes vivants un passage difficile dû à leur âge ou à leur condition physique, auxquelles il apporte soutien et réconfort.

N’hésitons pas à le proposer…et à le demander pour nous mêmes, en cas de maladie grave, par exemple.
On peut s’adresser pour cela au prêtre, à l’un des membres de l’équipe « pastorale de la santé » de la paroisse (dans ce cas demander au service d’accueil).

La célébration peut être individuelle ou paroissiale (une cérémonie adaptée rassemble ceux et celles qui désirent y participer). Ces temps sont ouverts à toutes les personnes des relais.

Le sacrement de l’onction des malades n’est pas un sacrement réservé aux derniers moments comme le laissait entendre les expressions « extrême onction » et « derniers sacrements ». La pratique ancienne réservait en effet ce sacrement aux grands malades à l’article de la mort.

Il s’adresse aux fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse, aux malades au moment où la maladie devient une épreuve difficile à supporter, à ceux qui vont subir une opération sérieuse et aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup.

L’onction des malades ne remplace en aucun cas les soins médicaux.

Pratiquement

Prendre contact avec l’accueil de la maison paroissiale, le matin en semaine de 10 h à 11h45, téléphone 02 41 57 10 48

ou avec le service des malades des maisons de retraite

ou avec l’aumônerie catholique présente dans chaque hôpital, en demandant si vous le souhaitez, que la paroisse soit prévenue.

Ce que dit le catéchisme de l’Église


La maladie dans la vie humaine

La maladie et la souffrance ont toujours été parmi les problèmes les plus graves qui éprouvent la vie humaine. Dans la maladie, l’homme fait l’expérience de son impuissance, de ses limites et de sa finitude. Toute maladie peut nous faire entrevoir la mort.

La maladie peut conduire à l’angoisse, au repliement sur soi, parfois même au désespoir et à la révolte contre Dieu. Elle peut aussi rendre la personne plus mûre, l’aider à discerner dans sa vie ce qui n’est pas essentiel pour se tourner vers ce qui l’est. Très souvent, la maladie provoque une recherche de Dieu, un retour à Lui.

Le Christ – médecin
La compassion du Christ envers les malades et ses nombreuses guérisons d’infirmes de toute sorte (cf. Mt 4, 24) sont un signe éclatant de ce « que Dieu a visité son peuple » (Lc 7, 16) et que le Royaume de Dieu est tout proche. Jésus n’a pas seulement pouvoir de guérir, mais aussi de pardonner les péchés (cf. Mc 2, 5-12) : il est venu guérir l’homme tout entier, âme et corps ; il est le médecin dont les malades ont besoin (cf. Mc 2, 17). Sa compassion envers tous ceux qui souffrent va si loin qu’il s’identifie avec eux : « J’ai été malade et vous m’avez visité » (Mt 25, 36). Son amour de prédilection pour les infirmes n’a cessé, tout au long des siècles, d’éveiller l’attention toute particulière des chrétiens envers tous ceux qui souffrent dans leur corps et dans leur âme. Elle est à l’origine des efforts inlassables pour les soulager.

Source : Catéchisme de l’Église catholique – Site du Vatican